Travail, Cancer, Maladies Chroniques et Société : créer du lien pour mieux accompagner


Isabelle Van Renterghem
Porteuse du projet
Emergence d’une association
Le projet est né d’un constat du Dr Blanchard : les professionnels de santé, les institutions et les entreprises interviennent encore trop souvent en silos. Partant de ce dysfonctionnement, Isabelle et le Dr Blanchard ont souhaité créer un projet favorisant la coordination entre ces acteurs autour d’un objectif commun : créer une culture d’entreprise inclusive face aux maladies chroniques et au cancer via un programme coordonné autour de 4 piliers : le dépistage précoce, la prévention active, le maintien en emploi, la réintégration facilitée.
Ce projet, à fort enjeu de santé publique sur notre territoire, est aujourd’hui soutenu par l’association ÉMERA et bénéficie de l’accompagnement de Nord Actif dans le cadre du dispositif FIDESS.
![]()

Valenciennes
Emergence d’une structure de l’ESS
Découvrez dans cet interview croisée le projet porté par Isabelle Van Renterghem et soutenu par Sandra Canonne à travers leur témoignage, et celui de Guillaume Laumaillé, leur chargé d’accompagnement et de financement à Nord Actif
Comment est né ce projet ?
Isabelle : J’ai rencontré le docteur Blanchard il y a une dizaine d’années, au Club des Jeunes Dirigeants (CJD). Nous avons ensuite collaboré pendant plus de quatre ans sur un projet professionnel. Lorsque Nicolas a eu l’idée de fonder une association à partir du constat que les acteurs de santé, les institutions et les entreprises travaillent de manière cloisonnée, il m’a naturellement proposé de porter ce projet. Lorsqu’une personne est malade, il est essentiel que ces trois sphères communiquent, ce qui est encore trop rarement le cas.
Qu’est-ce qui vous motive ?
Isabelle : Ce qui me motive, c’est l’Humain et le souhait de sensibiliser aux questions de santé publique. Dans notre territoire, les chiffres sont alarmants : nous enregistrons 30 % de décès en plus que la moyenne nationale, et les taux de dépistage restent très faibles.
Par ailleurs, j’ai toujours apprécié travailler avec Nicolas. Nos compétences sont complémentaires, et nous partageons une même vision humaine de l’engagement. C’est aussi ce qui m’a convaincue de relever ce défi.
Comment avez-vous structuré cette démarche ?
Isabelle : Afin de vérifier la faisabilité du projet, une phase d’étude a été lancée avec l’appui de Nord Actif dans le cadre du dispositif FIDESS.
Nous avons consacré six mois à confronter nos intuitions au terrain. Cela s’est traduit par une étude de marché, une analyse des besoins, la mobilisation d’un comité stratégique composé de représentants de chacune des parties prenantes et une première estimation budgétaire. Cette étape a été essentielle pour asseoir la viabilité du projet.

Pourquoi l’association émera a-t-elle porté ce projet ?
Sandra : Le docteur Blanchard est administrateur de notre association depuis de nombreuses années. Lorsqu’il nous a présenté ce projet, ce dernier a immédiatement résonné avec nos valeurs et notre mission. La collaboration s’est donc imposée comme une évidence d’autant que nous avions déjà perçu ce besoin. Nous sommes très ouverts à la collaboration avec d’autres acteurs, dès lors qu’il s’agit de répondre à une problématique d’intérêt général.
Comment percevez-vous cette collaboration ?
Guillaume : Il y a eu une grande confiance entre la porteuse de projet et la structure porteuse, dès le départ de l’accompagnement FIDESS. Elles ont su mobiliser autour du projet, avec plus de 70 personnes qui ont participé aux comités stratégiques mensuels. On sent un vrai dynamisme dans ce collectif créé autour du projet.
Isabelle : L’implication de Guillaume nous a été précieuse. Il a été présent à presque tous les comités stratégiques. Il suit de près l’évolution du projet et connaît parfaitement les enjeux de l’association.
Où en êtes-vous aujourd’hui ?
Isabelle : Lors du dernier comité stratégique, la décision de créer formellement l’association a été prise à l’unanimité.
Nous avons clairement identifié un besoin. L’offre reste encore à affiner, au fil des entretiens et des remontées du terrain. Notre mission aujourd’hui est de faire le lien entre les entreprises, les salariés, les dispositifs existants et les problématiques de santé rencontrées.
A bénéficié
de la prise en charge de 70% de son étude de faisabilité de 6 mois à hauteur de
25 000€
A été accompagné par
Nord Actif
En 2024
Un projet accompagné par

Guillaume Laumaillé
Chargé d’accompagnement et de financement chez Nord Actif
Retrouvez ce portrait dans notre Rapport d’Engagement aux côtés d’autres témoignages :
Lire plus de publications sur Calaméo
C’est ici ?
![]()
Autres stories
![]()
[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]
Toutes les stories
La Ferme du Partage : un tiers-lieu nourricier au service du territoire


Antoine Serniclay
Porteurdu projet
Emergence d’un tier-lieu nourricier
Un projet innovant, ancré dans son territoire et résolument tourné vers l’avenir : La Ferme du Partage, c’est bien plus qu’un lieu agricole. C’est un tiers-lieu nourricier, où se croisent maraîchers, professionnels de la biodiversité, restaurateurs et citoyens.
![]()

Hem
Emergence d’une structure de l’ESS
En 2024, ce projet a bénéficié de l’accompagnement du dispositif Un Coup de Fourchette pour Demain, porté par Nord Actif et financé par la Métropole Européenne de Lille (MEL).
L’objectif de cet accompagnement :
- Donner de l’élan à la première phase du projet, en optimisant les impacts, structurant les ambitions et les partenariats,
- Libérer du temps au porteur et le soutenir financièrement pour se concentrer sur la concrétisation opérationnelle du projet

À la croisée des chemins entre production, alimentation et lien social, La Ferme du Partage poursuit deux grandes ambitions : Faciliter l’activité des professionnels installés sur le site : maraîchers, acteurs agricoles, café-cantine, porteurs de projets liés à la nature… et créer du lien avec le grand public, en ouvrant les portes de la ferme, en valorisant les métiers du maraîchage et en sensibilisant à une alimentation locale, durable et respectueuse du vivant.

A bénéficié
grâce au dispositif Un Coup de Fourchette pour Demain, porté par Nord Actif et la MEL, de la prise en charge de 70% de son étude de faisabilité de 6 mois à hauteur de
22 000€
A été accompagné par
Nord Actif
En 2024
Un projet accompagné par

Margaux Pellet
Chargée d’accompagnement et de financement chez Nord Actif
Retrouvez ce portrait dans notre Rapport d’Engagement aux côtés d’autres témoignages :
Lire plus de publications sur Calaméo
C’est ici ?
![]()
Autres stories
![]()
[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]
Toutes les stories
Une pédagogie «faire pour apprendre» : l’École de production du Hainaut


Jean-François Despinoy
Président de L’EPED
École de production du Hainaut
Depuis 12 ans, l’École de production du Hainaut forme des jeunes de 15 à 18 ans aux métiers du bois. Cette association propose une pédagogie alternative, fondée sur le concret :
chaque élève passe 24 heures par semaine en atelier, à réaliser des commandes pour de vrais clients.
![]()

Quiévrechain
Développement de l’école
Découvrez dans cet interview croisée le projet porté par Jean-François Despinoy à travers son témoignage, et celui de Jahnaï Mouriaux, sa chargée d’accompagnement et de financement à Nord Actif
Pouvez-vous nous en dire plus sur ce modèle innovant ?
Jean-François : Nous nous adressons à des jeunes qui ne trouvent plus leur place dans le système scolaire classique et qui ont besoin de sens, de concret. À l’École de production, ils apprennent par le faire. C’est notre principe fondateur : “faire pour apprendre”. Chaque pièce fabriquée répond à une commande réelle. Cela les plonge tout de suite dans une logique professionnelle : ils apprennent à respecter des normes de qualité, des délais, à répondre aux attentes du client. Cette réalité donne une vraie valeur et du sens à leur travail, et les motive au quotidien.

Comment s’est construite votre implication dans l’association jusqu’à en devenir président ?
Jean-François : Je travaille depuis longtemps dans les secteurs de la construction, du bois et du bas carbone. Il y a six ans, j’ai découvert l’École de production du Hainaut, et j’ai tout de suite été séduit — à la fois par l’approche concrète de l’établissement et par le modèle global des écoles de production. Quand l’ancienne présidente a souhaité impulser une nouvelle dynamique stratégique, elle m’a proposé de reprendre la présidence. J’ai accepté avec enthousiasme, convaincu que cette pédagogie répond à un vrai besoin.
Quelle est votre vision pour l’avenir de l’école ?
Jean-François : Aujourd’hui, la construction hors site – c’est-à-dire la préfabrication en atelier de composants du bâtiment – connaît un fort développement en France. C’est une véritable transformation du secteur. Notre ambition, c’est d’anticiper ces évolutions et de préparer nos jeunes aux métiers qui émergent. Le fil rouge stratégique que nous avons choisi, c’est de devenir la première école de production en France à intégrer pleinement cette nouvelle approche des métiers du bâtiment.

Pourquoi avoir fait appel à Nord Actif ?
Jean-François : On dégage peu de bénéfices, ce n’est pas l’objectif d’ailleurs, mais nous sommes à l’équilibre chaque année. Néanmoins, notre modèle économique fait que nous pouvons avoir des décalages de trésorerie. Nous avions besoin de renforcer notre capacité de cash-flow, et avons fait appel à Nord Actif et à la banque. Jahnaï Mouriaux a bien compris nos spécificités, nos subtilités de financement : une école de production n’est pas financée comme un autre centre de formation. Cette écoute et cette compréhension ont été déterminantes.
Qu’est-ce qui a motivé Nord Actif à accompagner cette structure ?
Jahnaï : Nous avons choisi de soutenir l’École de production du Hainaut pour l’impact fort qu’elle génère : elle réinsère des jeunes qui s’éloignent du parcours scolaire, et favorise leur accès à l’emploi. Ce type de modèle peut parfois susciter des interrogations de la part des circuits de financement traditionnels, notamment en matière de financement de trésorerie. Notre rôle a donc été d’agir comme levier aux côtés de la banque, en mobilisant des financements adaptés pour sécuriser l’activité et permettre à l’école de poursuivre son action dans la durée.

Comment avez-vous perçu cet accompagnement ?
Jean-François : C’était essentiel pour nous. Jahnaï a vraiment pris le temps de comprendre notre modèle, qui est très spécifique. Contrairement à un centre de formation classique, nous devons constamment jongler entre les exigences pédagogiques et les impératifs commerciaux de nos clients. Cette compréhension fine de nos enjeux a été déterminante pour débloquer le financement. Par ailleurs, notre structure bénéficie actuellement d’un autre accompagnement de Nord Actif, dans le cadre d’un Dispositif Local d’Accompagnement (DLA), pour structurer notre stratégie de recherche de mécénat. Cette démarche fait suite à l’analyse menée par Sarah Leullieux, chargée d’accompagnement chez Nord Actif.
A bénéficié
de la garantie d’un prêt bancaire de
30 000€
d’un prêt participatif de
40 000€
A été accompagné par
Nord Actif
En 2024
Un projet accompagné par

Jahnaï Mouriaux
Chargée d’accompagnement et de financement chez Nord Actif
Retrouvez ce portrait dans notre Rapport d’Engagement aux côtés d’autres témoignages :
Lire plus de publications sur Calaméo
C’est ici ?
![]()
Autres stories
![]()
[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]
Toutes les stories
Quand la croissance impose une transformation


Mathieu Froidure
Directeur d’Urbilog
Entreprise Adaptée
Urbilog est une entreprise adaptée qui emploie 50 salariés, dont 35 en situation de handicap. Spécialisée dans l’accessibilité numérique, l’inclusion et les formations, elle incarne la philosophie «agir pour et par le handicap».
Face à une croissance exceptionnelle en 2022, l’entreprise a dû se transformer et solliciter un accompagnement DASESS.
![]()

Villeneuve d’Ascq
Rebond d’une structure de l’ESS
Découvrez dans cet interview croisée le projet porté par Mathieu Froidure à travers son témoignage, et celui de Damien Cormorant, son chargé d’accompagnement et de financement à Nord Actif
Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Mathieu : J’ai fait une école de commerce mais, étant malvoyant à l’époque, j’ai eu du mal à trouver du travail. J’ai donc monté une première entreprise dans l’audiovisuel avec un ami. J’ai déjà plusieurs expériences d’entrepreneuriat derrière moi. Urbilog a été créée en février 1998, et je suis arrivé en juin de la même année. C’était un Cyber café à l’époque, avant de nous concentrer sur le B2B dans le secteur de l’accessibilité, suite à mon arrivée.

Pourquoi avoir transformé la structure en entreprise adaptée ?
Mathieu : Pendant une quinzaine d’années, on a fait pour le handicap, mais pas par le handicap. J’étais le seul en situation de handicap dans la structure, et on s’est dit que ça ferait sens de le faire pour et par. Donc on a transformé l’entreprise pour qu’elle devienne entreprise adaptée. C’était une évolution logique par rapport à nos valeurs et notre mission.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
Mathieu : On a eu une très grande croissance en 2022, et on a dû transformer l’entreprise pour soutenir cette croissance. Transformer l’entreprise, ça coûte de l’argent, et ça prend du temps. Nous sommes passés de 10 à 50 salariés, ce qui implique des modes de management qu’on n’avait pas avant, un autre mode de fonctionnement. Il nous fallait un peu plus de temps pour finaliser cette transformation, et nous allions avoir des tensions sur la trésorerie.

Qu’est-ce qui a motivé Nord Actif à accompagner Urbilog ?
Damien : Nos valeurs sont alignées avec celles de l’économie sociale et solidaire : l’insertion de personnes en situation de handicap. Le dispositif de Nord Actif (DASESS) permet de faire rebondir une structure qui est face à un cap difficile, et de maintenir les impacts et emplois. Ici, on croyait vraiment au potentiel de développement de la structure, ils avaient besoin d’un petit coup de pouce pour mieux s’élancer. On a couplé l’accompagnement avec une avance de trésorerie de 100k€ sans intérêt pour renflouer leur trésorerie et leur donner le temps de se concentrer sur leurs problématiques stratégiques.
Comment se déroule concrètement cet accompagnement ?
Mathieu : Nous avions trois problématiques principales : la gouvernance, les ressources humaines et le développement commercial. On a avancé sur les deux premières thématiques, et le consultant du dispositif DASESS nous accompagne maintenant sur la troisième. On a restreint notre offre à deux pôles : l’accessibilité et l’inclusion, et c’est dans ce cadre qu’il nous conseille. L’idée, c’est de mettre en place les bases qui vont nous permettre de décupler notre activité, tout en maintenant nos impacts sociaux.

Quel bilan tirez-vous de cette période de transformation ?
Mathieu : C’est un passage obligé quand on grandit aussi vite. L’accompagnement nous a permis de prendre du recul et de structurer notre développement. On ne subit plus la croissance, on la pilote. Et surtout, on garde notre ADN : une entreprise qui agit vraiment pour et par le handicap.
A bénéficié
d’un accompagnement pris en charge à hauteur de
8 000€
d’une avance de trésorerie de
100 000€
A été accompagné par
Nord Actif
En 2024
Un projet accompagné par

Damien Cormorant
Chargé d’accompagnement et de financement chez Nord Actif
Retrouvez ce portrait dans notre Rapport d’Engagement aux côtés d’autres témoignages :
Lire plus de publications sur Calaméo
C’est ici ?
![]()
Autres stories
![]()
[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]
Toutes les stories
Raconte-moi : quatre étudiants créent un jeu intergénérationnel


Timéa Dos Santos – Anthony Monchiet – Lucy Vaugeois – Selma Ait Haddi
Co Fondateurs D’Inter’Lude
Jeu intergénérationnel
Selma (33 ans), Lucy (26 ans), Anthony (26 ans) et Timéa (25 ans) ont créé Inter’lude, une entreprise spécialisée dans les jeux intergénérationnels. Née d’un projet d’école en master, leur initiative vise à créer du lien entre les générations et à apporter de la joie aux personnes âgées.
![]()

Lille
Projet de création d’un jeu de cartes
Découvrez dans cet interview croisée le projet porté par Timéa Dos Santos, Anthony Monchiet, Lucy Vaugeois et Selma Ait Haddi à travers leur témoignage, et celui de Marine Beauquel, leur chargée d’accompagnement et de financement à Nord Actif
Comment est né le projet Inter’lude ?
Selma : On ne se connaissait pas tous avant ce projet, ça a été un projet d’école, en première année de master. On devait créer une société viable avec un but soit social, soit d’innovation technologique. Nos quatre personnalités ont fait que nous avons choisi le social, et plus spécifiquement l’intergénérationnel et les personnes âgées.
Anthony : On voulait ramener de la joie et du bonheur à ces personnes, les sortir de leur quotidien. C’était vraiment quelque chose qui nous tenait à cœur dès le départ.

Pourquoi avoir opté pour la création d’un jeu ?
Timéa : On souhaitait initialement faire une offre de service. On s’est confrontés au marché, et face au manque de moyens dans les structures publiques, nous avons dû nous adapter. On a cherché longtemps, on s’est concertés…
Lucy : On s’est dit : qu’est-ce qui est accessible, facile et réutilisable ? Le jeu de société ! C’est intergénérationnel, tout le monde peut y jouer.
Qu’est-ce qui vous a décidés à transformer ce projet en réalité ?
Selma : C’était vraiment un projet qui nous tenait à cœur. On a commencé à en discuter : on se lance, on se lance pas ? Est-ce qu’on prend le risque ? On a fait un concours d’entrepreneurs, qu’on a gagné en novembre 2023. On nous a dit « lancez-vous, c’est maintenant ». Et on a pris le risque.
Anthony : On s’est entourés pour finaliser le jeu, et on a pris contact avec Nord Actif. Notre comptable, qui était notre professeur en master, nous a dit d’aller toquer chez vous.

Comment s’est passée votre rencontre avec Nord Actif ?
Lucy : Vous avez été très importants. Parce qu’en fait, on s’est rendu compte qu’on avait quand même mis de nos fonds propres, en tant qu’étudiants. Marine Beauquel nous a aidés, nous a rassurés aussi sur la manière de lancer le projet. C’est motivant de se dire qu’on est soutenus par un organisme qui croit en notre projet.
Timéa : On n’y croyait pas, on se disait « pourquoi nous, on sort juste d’école ». Le soutien financier d’un organisme, c’est quand même super important. On a fait un prêt quand même conséquent, sans un soutien financier, je ne suis pas sûre qu’on aurait continué.
Qu’est-ce qui vous a convaincue d’accompagner ces jeunes entrepreneurs ?
Marine : Leur projet avait plusieurs atouts : d’abord l’impact social fort, avec cette volonté de créer du lien intergénérationnel. Ensuite, j’ai été séduite par la complémentarité de l’équipe – on sent bien que chacun a trouvé sa place selon ses compétences et sa personnalité. Selma sur le B2B, Lucy sur la communication, Anthony sur les chiffres et le B2C, Timéa sur l’administratif et le digital.

Comment gérez-vous cette complémentarité au quotidien ?
Selma : On est tous commerciaux au final, mais nos rôles se sont définis en fonction de nos personnalités. C’est ce qui fait notre force : on se complète naturellement.
Marine : C’est exactement ce qu’on recherche chez Nord Actif : des projets portés par des équipes motivées, avec une vraie vision sociale et cette capacité à rebondir face aux obstacles.
A bénéficié
de la garantie d’un prêt bancaire de
25 000€
A été accompagné par
Nord Actif
En 2024
Un projet accompagné par

Marine Beauquel
Chargée d’accompagnement et de financement chez Nord Actif
Retrouvez ce portrait dans notre Rapport d’Engagement aux côtés d’autres témoignages :
Lire plus de publications sur Calaméo
C’est ici ?
![]()
Autres stories
![]()
[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]
Toutes les stories
De salariée à gérante : l’appel de l’entrepreneuriat

Amélie Decaillon
Gérante d’Eurostyl
Salon de coiffure à Dechy
Amélie Decaillon a repris il y a près d’un an un salon de coiffure à Dechy, en activité depuis 1995. En plus de la gérante, l’établissement emploie aujourd’hui une salariée, présente avant le rachat, et une apprentie préparant un CAP.
![]()
Dechy
Projet de reprise d’un fond de commerce
Découvrez dans cet interview croisée le projet porté par Amélie Decaillon à travers son témoignage, et celui de Gwendoline Blary, sa chargée d’accompagnement et de financement à Nord Actif
Qu’est-ce qui vous a motivée à franchir le pas de l’entrepreneuriat ?
Amélie : Cela faisait 4 ans que je travaillais dans un salon, après l’obtention de mon CAP et de mon Bac Pro en apprentissage dans un autre salon, dans lequel je suis restée 6 ans. En voyant tous les efforts que je faisais pour le salon, je me suis dit que je pourrais les faire pour moi-même en fait ! Mes amies m’ont beaucoup soutenue et motivée, elles m’ont dit « il n’y a pas de raison que ça ne marche pas », donc j’ai décidé de me lancer et d’ouvrir mon propre salon.

Comment s’est déroulée la concrétisation de ce projet ?
Amélie : Quand j’ai entamé les démarches, après avoir trouvé un fonds de commerce à louer, je me suis rapprochée de la BGE pour un accompagnement. La BGE m’a ensuite dirigée vers Nord Actif. Nous avons examiné ensemble avec Gwendoline Blary les différentes hypothèses financières et stratégiques liées à la location ou l’achat. Ce travail de réflexion m’a permis de mieux comprendre les avantages et contraintes de chaque option. Finalement, j’ai décidé de privilégier l’achat du fonds de commerce, ce qui a rendu mon projet plus solide et adapté à mes objectifs.
Gwendoline : J’ai tout de suite vu la motivation et le potentiel d’Amélie, même si le fonds de commerce qu’elle souhaitait initialement louer n’était pas idéal. Fort de mon expérience sur ce type de dossier, je l’ai donc encouragée à reconsidérer toutes les hypothèses et notamment celle de l’achat du fonds.
Amélie : J’ai eu la chance de trouver ce salon, qui est franchisé, et ça m’a permis d’être accompagnée dans les démarches par le gérant de la franchise. Et comme Mme Blary avait travaillé avec le banquier auparavant, la banque m’a très vite fait confiance en m’accordant un prêt.
Comment avez-vous perçu ce nouveau projet ?
Gwendoline : Quand Mme Decaillon a trouvé ce fonds de commerce, je lui ai dit de foncer :
je connaissais cette franchise très locale et plutôt familiale, avec un accompagnement dont elle avait besoin pour réussir son projet, et j’étais persuadée que le prêt pourrait lui être accordé avec notre garantie. Le fait d’avoir déjà travaillé avec la banque sur ce même type de dossier, avec cette même franchise, a facilité le processus, c’est vrai.
Quels dispositifs d’accompagnement ont pu être mobilisés ?
Gwendoline : Nous avons accompagné son projet avec une garantie Emploi couvrant 50 % du montant emprunté, soit 19 000 €. Amélie était également éligible au dispositif Accès +, ce qui lui a permis de suivre un parcours de formation adapté, tout en bénéficiant d’une prime de 1 000 € pour renforcer son apport et sécuriser le lancement de son activité.

Avec le recul de cette première année, quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite se lancer ?
Amélie : Il faut en vouloir, être motivée et surtout aimer son métier. Il faut ne pas avoir peur des risques, et bien s’entourer. Et le résultat en vaut le coup !
Je ne regrette pas du tout ma décision, même si c’est vrai que c’est beaucoup de responsabilités.
A bénéficié
de la garantie d’un prêt bancaire de
28 000€
d’une prime Acces + de
1 000€
A été accompagné par
Nord Actif
En 2024
Un projet accompagné par
Gwendoline Blary
Chargée d’accompagnement et de financement chez Nord Actif
Retrouvez ce portrait dans notre Rapport d’Engagement aux côtés d’autres témoignages :
Lire plus de publications sur Calaméo
C’est ici ?
Autres stories
![]()
[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]
Toutes les stories
Un institut dédié à la confiance en soi et au bien-être des personnes touchées par des maladies


Priscilla MAREK
Fondatrice de “Des Mains pour le Dire”
Bien-être des personnes malades.
France Active m’a permis de franchir une étape décisive grâce à la garantie bancaire, ce qui a facilité l’obtention de financement pour mon projet.
![]()

![]()
Un institut dédié à la confiance en soi et au bien-être des personnes touchées par des maladies
Armentières (59280)
Bien-être des personnes malades.
Des Mains pour le Dire : un lieu d’accompagnement et de bien-être pour les personnes malades et/ou âgées
Situé à Lille, l’institut “Des mains pour le dire” propose des services spécialisés dans la prothèse capillaire, la prothèse mammaire externe et les sous-vêtements adaptés pour les personnes touchées par le cancer ou d’autres maladies graves. Loin des salons traditionnels, cet espace se distingue par son approche humaine et solidaire, mettant l’accent sur la reconstruction de l’estime de soi des personnes qui traversent des épreuves difficiles.
La fondatrice, Priscilla Marek, a dédié son parcours à l’accompagnement de ceux qui ont perdu confiance en eux à cause de la maladie. Après une carrière de 9 ans en tant qu’auxiliaire de vie à domicile, elle décide de se lancer dans un secteur différent mais toujours dans l’aide à la personne. Passionnée par le monde de la socio-esthétique, elle a obtenu plusieurs diplômes, dont un en socio-esthétique et un autre en coiffure, avant de se lancer dans l’entrepreneuriat.
Un concept innovant et solidaire
Le principe de l’institut est simple : offrir des soins et des services adaptés aux besoins spécifiques des patients, qu’ils soient en rémission ou en fin de traitement. En plus des prestations de prothèses capillaires et mammaires, elle propose des services de maquillage, soins et relaxation, créant ainsi un lieu où les patients peuvent se sentir bien dans leur peau et reprendre confiance. L’accent est mis sur l’utilisation de produits naturels pour la peau et la coloration végétale des cheveux.
“Ici, on prend le temps d’accompagner chaque personne. Ce n’est pas juste un service, c’est un réel soutien, émotionnel et physique”, explique Priscilla.
L’institut organise aussi des journées bien-être où des professionnels du secteur, comme des naturopathes et sophrologues, interviennent bénévolement pour offrir des services gratuits aux participants. Cela permet aussi de faire connaître différents métiers tout en créant un réseau de solidarité.
Un parcours entrepreneurial soutenu
Le chemin vers l’entrepreneuriat n’a pas été sans embûches. Elle a d’abord fait appel à la BGE, une structure d’accompagnement, qui l’a guidée tout au long de son projet, notamment en l’aidant à structurer son business plan et en la dirigeant vers France Active pour une garantie bancaire. Ce soutien a été essentiel pour rassurer les banques et obtenir un prêt, un financement crucial pour le lancement de l’institut.
Un avenir prometteur
Aujourd’hui, “Des mains pour le dire” commence à se faire connaître grâce au bouche-à-oreille et à une présence active sur les réseaux sociaux. Priscilla reçoit des retours très positifs de ses patientes et projette même d’élargir son activité. L’objectif ? Agrandir l’institut pour accueillir plus de patientes et diversifier les services, notamment en matière de coloration végétale.
“Je suis contente d’avoir ouvert cet institut, même si c’est encore tôt pour dresser un bilan. Le but est de continuer à faire grandir l’activité et d’offrir un accompagnement toujours plus complet”, confie la fondatrice.
Ses conseils aux futurs entrepreneurs solidaires
“Il n’y a jamais de ‘bon’ moment pour se lancer. Il faut savoir s’écouter et se lancer quand on sent que c’est le moment. Et surtout ne restez pas seule dans cette aventure.”
Pour elle, un entrepreneur solidaire doit avant tout savoir écouter et être bienveillant, mais aussi faire preuve de positivité et d’un engagement total envers ses clients.
A bénéficié du
![]()
Avec
une garantie de
38 500€
A été accompagnée par
France Active Nord
En 2024
C’est ici ?
![]()
Autres stories
![]()
[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]
Toutes les stories
Alveole

Céline Degrave
Fondatrice
Produits destinés aux apiculteurs
![]()
HONDEGHEM
Vente de matériel agricole
À 50 ans, Céline Degrave est une entrepreneuse dynamique et déterminée, à la tête d’une entreprise en plein essor. Mariée et mère de deux enfants, elle a su transformer sa passion pour l’apiculture en un projet professionnel ambitieux, en lien avec l’activité de son conjoint, apiculteur professionnel depuis 2019.
Titulaire d’un BTS en Commerce International, Mme Degrave a débuté dans l’import/export avant de rejoindre EDF, où elle a passé 22 ans dans divers postes clés : manager en Centre de Relation Clients, gestionnaire RH, puis chargée d’affaires auprès de grands comptes. Forte de son expérience en gestion et négociation, elle a su acquérir des compétences essentielles pour mener à bien des projets complexes, ce qui l’a préparée à son aventure entrepreneuriale.

En avril 2021, Mme Degrave décide de se lancer dans la vente de matériel agricole, et crée une EIRL à Hondeghem, comblant une offre manquante dans la région. L’entreprise propose des produits destinés aux apiculteurs professionnels et amateurs, ainsi que du miel du Rucher des Monts, issu des ruches de son conjoint.
Avec l’accompagnement de Nord Actif, elle a pu bénéficier d’un prêt de 30 000 €, assorti d’une garantie à 70 %, ainsi que d’un prêt d’honneur de 5 000 € pour financer les premiers investissements. Face au succès rapide de l’activité, Mme Degrave a fait appel à un nouveau soutien en 2023 pour co-créer la SARL CEVI avec son mari. Grâce à une nouvelle garantie à 70 % sur un prêt de 125 000 €, cette seconde structure leur permet d’élargir encore leur offre, notamment en commercialisant des produits plus volumineux et techniques, adaptés aux besoins croissants des apiculteurs professionnels.
L’entreprise, déjà bien implantée, poursuit son expansion en élargissant son réseau de clients. Avec des perspectives de croissance solides, Mme Degrave envisage l’avenir avec confiance, prête à répondre aux nouveaux défis du marché apicole et à renforcer son ancrage local en tant qu’actrice clé du secteur.
A bénéficié
d’une garantie de
21 000€
puis dans un second temps d’une garantie de
87 500€
A été accompagnée par
Nord Actif
Depuis 2021
C’est ici ?
Autres stories
![]()
[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]
Toutes les stories
Cultures du cœur


Eléonore Duchateau
Chargée de direction et de développement
Cultures du Coeur
On cherche une solution. Si on n’en trouve pas dans les temps à venir, l’association va peut-être fermer
![]()
Lille
Accès à la culture
La culture, levier d’émancipation et de lutte contre l’exclusion
Créée en 2001, cette association a pour mission de faciliter l’accès aux pratiques culturelles comme levier d’émancipation et de lutte contre les exclusions. Elle propose des activités culturelles et sportives à des structures sociales, médico-sociales, et des associations de quartier, ciblant les personnes dites fragilisées.
Partie intégrante d’un réseau national de 37 associations, elle intervient principalement sur la métropole lilloise, la communauté urbaine de Dunkerque, le Douaisis, et le Cambrésis.
En 2022, l’association a offert près de 3 000 places culturelles grâce à ses 80 partenaires et 31 adhérents. Cependant, la baisse des ressources a fortement impacté son fonctionnement, poussant l’association à solliciter Nord Actif en 2023 via le dispositif DASESS pour trouver des solutions de pérennisation.

Quatre propositions d’accompagnement ont été faites, et la piste du mécénat a été choisie. Une consultante a diagnostiqué l’association en profondeur et, après plusieurs échanges détaillés, a établi un plan d’action concret et structuré pour stabiliser la situation et assurer la pérennité de l’association à long terme.
A bénéficié
d’un accompagnement financé à hauteur de
4 000€
A été accompagné par
Nord Actif
En 2023
C’est ici ?
![]()
Autres stories
![]()
[bloc_ajax params="{count:7,ess:0}"]
Toutes les stories

