Cultures du cœur
Eléonore Duchateau
Chargée de direction et de développement
Cultures du Coeur
On cherche une solution. Si on n’en trouve pas dans les temps à venir, l’association va peut-être fermer
Lille
Accès à la culture
La culture, levier d’émancipation et de lutte contre l’exclusion
Créée en 2001, cette association a pour mission de faciliter l’accès aux pratiques culturelles comme levier d’émancipation et de lutte contre les exclusions. Elle propose des activités culturelles et sportives à des structures sociales, médico-sociales, et des associations de quartier, ciblant les personnes dites fragilisées.
Partie intégrante d’un réseau national de 37 associations, elle intervient principalement sur la métropole lilloise, la communauté urbaine de Dunkerque, le Douaisis, et le Cambrésis.
En 2022, l’association a offert près de 3 000 places culturelles grâce à ses 80 partenaires et 31 adhérents. Cependant, la baisse des ressources a fortement impacté son fonctionnement, poussant l’association à solliciter Nord Actif en 2023 via le dispositif DASESS pour trouver des solutions de pérennisation.
Quatre propositions d’accompagnement ont été faites, et la piste du mécénat a été choisie. Une consultante a diagnostiqué l’association en profondeur et, après plusieurs échanges détaillés, a établi un plan d’action concret et structuré pour stabiliser la situation et assurer la pérennité de l’association à long terme.
A bénéficié
d’un accompagnement financé à hauteur de
4 000€
A été accompagné par
Nord Actif
En 2023
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La Cuisine de Jeannette
Ombeline GILLE
Fondatrice
Confitures engagée
J’ai dû attendre mes 23 ans pour rencontrer pour la première fois une personne en situation de handicap. Il y a un peu une peur du handicap, qui met mal à l’aise, alors que d’être au contact des personnes en situation de handicap, ça va beaucoup apporter en termes de joie, de simplicité et d’authenticité.
Armentières
Confitures inclusives & responsables
Ombeline Gille, fondatrice de l’association La Cuisine de Jeannette, a façonné son parcours entrepreneurial sur deux réalités qui l’ont marquées. La première, c’est la réalisation qu’elle a dû attendre ses 23 ans pour rencontrer pour la première fois une personne en situation de handicap. Cette expérience l’amène à réfléchir sur le regard que la société porte sur le handicap, souvent teinté de malaise et de méconnaissance. Ombeline réalise que le contact avec les personnes en situation de handicap peut apporter une richesse incroyable en termes de joie, de simplicité et d’authenticité.
Le second déclic survient lorsqu’elle travaille dans une ferme durant l’été. Les maraîchers, confrontés à une surproduction, ne parviennent pas à écouler leurs fruits et légumes. Ce gâchis de produits frais et locaux la révolte, et l’idée d’une initiative pour transformer ces invendus commence à germer.
Ces deux constats en tête, Ombeline décide de combiner son engagement pour l’environnement et sa volonté de sensibiliser la société au handicap à travers un projet entrepreneurial. Pendant son master en entrepreneuriat à Nantes, elle se lance dans la création d’un projet étudiant : La Cuisine de Jeannette. Baptisée ainsi en hommage à son arrière grand-mère, la structure voit officiellement le jour en 2022 après plusieurs années de travail et de maturation.
La Cuisine de Jeannette se distingue par une approche à la fois solidaire et écologique. L’association récupère des fruits et légumes invendus auprès de maraîchers locaux et des grossistes d’Euralimentaire, et les transforme en confitures artisanales. Ce qui différencie ce projet, c’est que la transformation des produits est réalisée par des personnes en situation de handicap. Grâce à cette initiative, La Cuisine de Jeannette ne se contente pas de lutter contre le gaspillage alimentaire, elle crée également des emplois pour des personnes souvent marginalisées sur le marché du travail.
Au-delà de la production de confitures, l’association propose également des ateliers de sensibilisation au handicap, permettant ainsi de renforcer les liens sociaux et de promouvoir l’inclusion.
L’année 2023 marque un tournant pour La Cuisine de Jeannette. Grâce à un nouveau financement, l’association a pu s’installer dans de nouveaux locaux équipés d’une cuisine professionnelle sur la Métropole Européenne de Lille (MEL). Avant cet emménagement, la structure avait déjà réussi à produire 5 000 bocaux de confitures, sauvant ainsi près de 4 tonnes de fruits et légumes du gaspillage. Désormais, avec ces nouvelles installations, l’obtention de l’Agrément Entreprise Adaptée, qui permet d’employer des personnes en situation de handicap, et le recrutement de nouveaux salariés, La Cuisine de Jeannette ambitionne d’atteindre une production de 17 tonnes, multipliant ainsi son impact social et écologique.
Aujourd’hui, La Cuisine de Jeannette souhaite multiplier ses ateliers de sensibilisation au handicap dans les écoles. Elle est convaincue que sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge est essentiel pour bâtir une société plus inclusive. Cependant, elle se heurte à un obstacle de taille : le manque de fonds des établissements scolaires pour financer ces interventions. Malgré ces défis, Ombeline reste déterminée à trouver des solutions pour rendre ces ateliers accessibles au plus grand nombre.
Avec son énergie débordante et sa vision engagée, Ombeline Gille continue de faire évoluer La Cuisine de Jeannette, avec l’espoir de contribuer à un monde plus juste et plus solidaire, où chaque personne peut trouver sa place et s’épanouir !
A bénéficié
d’une garantie de
12 500€
d’un contrat d’apport associatif de
30 000€
A été accompagné par
Nord Actif
Depuis 2021
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Investir pour donner accès aux vacances
Guy Vermeulen
Fondateur et directeur de Vacances Plurielles
SCIC agissant sur le Nord, la Somme et l’Aisne
Guy Vermeulen, ne trouvant plus beaucoup de sens dans son travail, démissionne de l’Education Nationale pour créer Vacances Plurielles en 2001. Aujourd’hui, Vacances Plurielles gère sur 3 départements des activités d’accueil de loisir, de séjour de vacances, d’accueil périscolaire et d’animation locale.
Le Cateau-Cambrésis
Transformation de bâtiment en lieu d’accueil
Découvrez dans ce portrait croisé le projet porté par Guy Vermeulen à travers son témoignage, et celui d’Adrien Lefevère.
Quel est le projet qui vous a fait investir en 2023 ?
Guy : En 2013, nous avons acheté sur le Cateau Cambrésis un bâtiment patrimonial : les anciens abattoirs municipaux datant de 1850, qui sont tombés un peu à l’abandon depuis leur fermeture en 1974. Nous avons racheté 750m2 de bâti, et 11 000m2 sur le domaine de 70 000m2. Le projet aujourd’hui est de le transformer en lieu atypique d’animation, un vrai lieu de vacances très éclairé, très ouvert sur la nature.
Où en est le projet aujourd’hui ?
Guy : Toutes les salles ne sont pas encore terminées, mais nous recevons déjà depuis février les accueils de loisir de la ville de Le Cateau. Nous montons un partenariat avec le musée Matisse, et nous sommes en train de mettre en place sur le terrain un four à pain, un sentier pédagogique, un jardin pédagogique, un verger pédagogique…
Pourquoi Nord Actif a-t-il accompagné le projet ?
Adrien : C’est une structure engagée que nous connaissons depuis plusieurs années, et que nous avons pu accompagner au travers les différentes phases de vie de la structure.
Vacances Plurielles nous a cette fois sollicité pour développer une nouvelle activité, en nous intégrant à leur tour de table financier aux côtés de la Caisse d’Épargne Hauts-de-France, du Crédit Coopératif du Nord et de la Nef. Le porteur, Guy, est vraiment investi dans sa structure, c’est une vraie chance de pouvoir accompagner un tel projet dans la durée et en saisir toute l’utilité sociale !
Quels ont été les besoins pour réaliser ce projet ?
Guy : Pour réaliser ce projet, nous avons eu besoin d’environ 750 000 €.
Nous avons obtenu ce financement par le biais d’emprunts et de subventions. La ville de Le Cateau nous a accordé une subvention, et nous avons organisé un tour de table avec Nord Actif et nos banques partenaires, pour 600 000€ d’emprunt, en plus d’un apport en fonds propres. Ces fonds ont été utilisés pour financer les accueils de loisirs et la base nature, et ont permis la rénovation d’environ 450 m² de bâti.
Quels sont les prochains projets suite à l’inauguration ?
Guy : Après notre inauguration le 15 juin, nous passerons à la phase suivante de notre projet: le tourisme. Un autre volet de ce projet est une offre d’hébergements atypiques disséminés autour de la rivière qui traverse notre terrain. Elle sera dédiée à une cible différente, plus urbaine, d’amoureux de la nature prêts à s’échapper le temps d’un weekend, et qui viendrait financer nos autres activités. Cette activité sera déployée courant 2025.
A bénéficié
de la garantie d’un prêt bancaire de
45 000€
d’un prêt de
45 000€
A été accompagné par
Nord Actif
depuis 2013
Un projet accompagné par
Adrien Lefevere
Responsable du pôle Economie Sociale et Solidaire chez Nord Actif
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Reprendre pour entreprendre
Aurélien Lootens & François Meiresonne
Co-fondateur de Al’Fameuse Franquette
Restaurant de la rue de Gand à Lille
Deux amis, tous deux passionnés par la restauration et ayant acquis une solide expérience dans divers établissements de la rue de Gand, décident de franchir une nouvelle étape. Âgés de moins de 30 ans, ils se lancent dans l’entrepreneuriat en rachetant un fonds de commerce situé dans cette rue emblématique de Lille.
Lille
Projet de reprise d’un fond de commerce
Découvrez dans ce portrait croisé le projet porté par Aurélien Lootens & François Meiresonne à travers leur témoignage, celui de Stanislas De Sousa, leur chargé d’affaires, et celui de Marine Beauquel.
Pourquoi avez-vous décidé d’entreprendre ?
François : J’étais chef de cuisine pendant 6 ans, j’ai travaillé un peu partout sur Lille, et je me suis dit pourquoi pas nous. Pourquoi pas lancer notre affaire avec Aurélien, et nous donner pour notre propre entreprise.
Aurélien : J’ai toujours eu cette envie d’ouvrir mon restaurant, déjà petit je cuisinais avec ma grand-mère. Avec le temps, j’ai persévéré, je me suis fait une bonne expérience, et j’ai réussi à ouvrir mon restaurant avec François.
Comment vous êtes-vous lancé ?
Aurélien : En fait, à force de travailler pour des patrons, on voit comment le système tourne, comment la gestion fonctionne. Si on veut évoluer, il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, donc on a décidé de se donner à fond. L’occasion s’est présentée avec ce fond de commerce rue de Gand, et on l’a saisie.
François : On a été très bien accueilli aux Cafés de la Création, où on a rencontré notre banquier, Nord Actif et les autres partenaires comme Initiative. On a parlé de notre projet et on a été vraiment soutenus. En plus de l’accompagnement et de la garantie, on a reçu chacun une prime jeune, qui nous a bien aidé pour investir dans la déco.
Comment s’est déroulé le montage du dossier ?
Marine : Lors de notre première rencontre, ils ont pu me poser toutes leurs questions sur l’accompagnement dont ils pouvaient bénéficier chez Nord Actif. Grâce aux dispositifs Cap Quartier et
Accès +, ils ont pu bénéficier d’un accompagnement renforcé. Ce sont de très bons profils pour leur projet puisqu’ils étaient déjà dans le domaine, et dans la rue-même. Ils ont eu le soutien unanime des membres du comité de décision Nord actif.
Pourquoi avez-vous accordé leur demande de prêt ?
Stanislas : Avec Aurélien et François, on s’était rencontré initialement lors des Cafés de la Création organisés par le Crédit Agricole. J’ai tout de suite senti qu’ils étaient très motivés, et très prévoyants, en plus d’avoir un bon CV pour leur reprise. On s’est revu plusieurs fois pour bien monter le dossier ensemble. C’est des bosseurs, et un bon duo !
Avez-vous des projets ?
Aurélien & François : Pour l’instant, on est content, on est en ligne avec nos objectifs prévus. On a créé des formules pour attirer les clients, et on aimerait agrandir et instaurer un système de livraison. Et par la suite ouvrir un autre restaurant, peut-être avec le même
concept !
A bénéficié
de la garantie d’un prêt bancaire de
59 000€
d’une prime Cap Quartier de
2 000€
de deux primes jeune Acces + de
1 000€
A été accompagné par
Nord Actif
En 2023
Un projet soutenu par
Stanislas DE SOUSA
Chargé d’affaires professionnelles
Centre d’affaires pro Lille
Crédit Agricole
Un projet accompagné par
Marine Beauquel
Chargée d’accompagnement et de financement chez Nord Actif
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Colocation solidaire & intergénérationnelle
Olivier Godin
Fondateur de Cologia
Colocation solidaire & intergénérationnelle
La colocation solidaire pour les personnes âgées et les jeunes se présente comme un projet innovant, alliant mixité générationnelle et aménagement pensé pour permettre aux seniors de vivre sereinement leurs dernières années.
Lambersart
Projet soutenu par le dispositif FIDESS
Découvrez dans ce portrait croisé le projet porté par Olivier Godin à travers son témoignage, celui de Patrick Beeusaert, qui représente la structure porteuse et celui de Margaux Pellet.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Olivier : Je suis engagé dans le domaine de la vulnérabilité depuis plusieurs années. Après cinq ans en tant que commercial grand compte un volontariat de solidarité internationale au Liban puis un début de carrière dans l’industrie, j’ai ressenti le besoin de trouver un environnement plus en accord avec mes valeurs. Je me suis intéressé à la question du vieillissement en France, et suis devenu mandataire judiciaire à la protection des majeurs.
Comment vous est venue l’idée de Cologia ?
Olivier : A l’origine, je ne connaissais pas du tout le concept de l’habitat inclusif. J’ai réalisé que permettre à des personnes fragilisées de vivre ensemble, tout en mutualisant les aides, favoriserait la pair-aidance et pourrait résoudre à la fois les défis de maîtrise de leur environnement et de lien social, de continuité de parcours résidentiel.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de soutenir ce projet ?
Patrick : Mes activités ont toujours été très engagées dans le sanitaire, le médico-social et le social, je suis très engagé en tant que président ou trésorier dans différentes associations sociales. L’association Entraide et Partage, qui porte le projet Cologia, organise des maraudes et distribue des colis. Nous avions vraiment envie d’aller plus loin dans le social, et permettre à ces personnes de trouver une dignité dans l’hébergement, mais également à travers l’emploi et les relations sociales.
Comment se passe votre collaboration sur le projet ?
Olivier : L’accompagnement d’Entraide & Partage a été essentiel. Ils ont porté le projet FIDESS, nous ont accompagnés et ont mis à notre disposition un certain nombre d’expertises. L’accès à leur réseau s’est révélé également très précieux. Ça nous a permis de valider certains aspects du projet qui étaient pressentis mais également d’ouvrir le projet à d’autres perspectives, qui n’avaient pas été identifiées, et de créer un comité de pilotage qualifié. On est passé d’un concept émergent à une démarche rigoureuse qui a permis de convaincre de nombreux autres partenaires, dont la Ville de Lambersart, Malakoff Humanis, Eurasanté….
Comment Nord Actif vous a-t-il soutenu ?
Olivier : Margaux Pellet s’est véritablement investie dans le projet. Elle a consacré beaucoup de temps à m’expliquer le dispositif FIDESS, à monter le projet avec moi et à le défendre devant le comité. Ce passage en comité a structuré le dossier et m’a permis de me concentrer pleinement sur le projet, en finançant l’ingénierie de projet pendant 9 mois, et de confirmer le besoin du territoire.
Comment s’est passé l’accompagnement ?
Margaux : Dès notre première rencontre, Olivier était très rigoureux et volontaire pour définir son projet. Il a su définir son concept avant le comité, qui a reconnu tous les impacts positifs du projet. Il a su structurer le projet grâce à la méthodologie du FIDESS, et s’entourer des bonnes personnes. Patrick, avec son grand réseau et son expérience en entrepreneuriat, a donné de précieux conseils ! Ils forment ensemble un duo complémentaire et efficace.
Quelles sont les prochaines étapes à venir ?
Olivier : Notre priorité est d’abord de concrétiser le projet en trouvant du foncier pour lancer la colocation. Une fois cette première étape franchie, nous envisageons de dupliquer ce modèle en grappes, dans des villes proches où le besoin existe, afin de créer plusieurs espaces de colocation similaires.
A bénéficié
d’un financement de
30 000€
A été accompagné par
Nord Actif
En 2023
Un projet soutenu par
Patrick Beeusaert
Administrateur de “Entraide & Partage”
Un projet accompagné par
Margaux Pellet
Chargée d’accompagnement et de financement chez Nord Actif
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La ferme des ailleurs, un havre de paix, de rencontre et d’ouverture
Caroline NIO
Directrice générale du Centre Hélène Borel et superviseuse de la Ferme des ailleurs
Résidence de tourisme adaptée et inclusive
Nous avons à cœur de porter un projet économique, social, culturel et touristique totalement inédit en France.
Les Arleux (Nord)
Résidence de tourisme adaptée et inclusive
Depuis le 4 mars 2024, un vieux corps de ferme centenaire a repris vie. Appelée La Ferme des Ailleurs, cette bâtisse totalement rénovée abrite une résidence de tourisme unique en son genre en France.
Rendre possibles de vrais moments de répit
Le concept est porté par le Centre Hélène Borel (voir encadré). « L’association, basée dans les Hauts-de-France et fondée dans les années 60, gère des établissements et des services médico-sociaux à destination des personnes atteintes de sclérose en plaques, explique sa directrice générale Caroline Nio. Depuis quelques années, nous avons souhaité développer en parallèle des activités issues de l’Economie sociale et solidaire. Nous avons ainsi créé un club de sport un espace de coworking ouverts à tous. La Ferme des ailleurs s’inscrit dans cette dynamique. »
Son concept ?
Proposer des hébergements modulables – de la chambre au 4-pièces – totalement accessibles, ainsi qu’un accompagnement sur mesure des personnes en situation de handicap et de leurs aidants. « Aujourd’hui, en France nous comptons plus de 8 millions d’aidants. Or, très peu de structures leur donnent la possibilité de prendre le temps de souffler un peu, de trouver du répit pour recharger les batteries. À la Ferme des Ailleurs, nous préparons en amont leurs séjours pour identifier avec les eux les moments où ils auront besoin d’un relais par des personnes formées auprès de leur proche, ce qui leur permettra de passer des vacances ensemble, mais aussi avec des parenthèses de détente. »
Une alternative d’hébergement pour toutes et tous
L’ambition première de la Ferme des Ailleurs est d’offrir un havre de paix aux personnes handicapées et leur famille, mais pas seulement ! Elle peut accueillir également des touristes, des travailleurs en déplacement, des membres d’associations sportives venues en compétition dans la région, des collègues en séminaires d’entreprise… « Sa vocation est l’inclusion ! », résume Caroline Nio. D’ailleurs, son architecture est conçue pour favoriser la rencontre. Ainsi, en plus des chambres ou appartements, différentes salles communes offrent la possibilité de cuisiner ensemble, échanger, partager un atelier (par exemple de découverte de la gastronomie locale)… Des expositions, concerts et autres animations festives sont également proposés. Cette dynamique concourt par ailleurs à la revitalisation du bourg de 3000 habitants, ancien lieu de villégiature des mineurs de la région. « Nous avons à cœur de porter un projet économique, social, culturel et touristique totalement inédit », s’enthousiasme Caroline Nio.
Pour rendre possible ce nouveau modèle, Les Fermes des Ailleurs a bénéficié du soutien de France Active Nord Actif. « Ils nous ont accompagnés dans le montage de notre plan de financement qui intègre des investissements privés et quelques subventions publiques, comme celles issues du Feder (Fonds européen de développement régional). Or, ces dernières sont souvent versées avec des mois voire des années de décalage. Le prêt participatif de France Active nous a donc permis de lancer la structure, mais aussi de compter sur un partenaire avec lequel nous partageons les mêmes valeurs d’engagement », conclut Caroline Nio.
Site internet de la Ferme des ailleurs
Le Centre Hélène Borel, 60 ans au service des personnes handicapées et de leurs aidants
Créé dans le Nord de la France dans les années 60, le Centre Hélène Borel a pour objectif d’aider les personnes en situation de handicap à vivre dignement. Au fil du temps, l’association s’est structurée autour de quatre pôles : soins, hébergements en foyers d’accueil, résidences services ou logements autonomes, autres activités (services, aides à domicile, sport santé…). Aujourd’hui, le Centre Hélène Borel compte 11 établissements et services, emploie près de 350 professionnels et accompagne environ 1 200 personnes par an.
A bénéficié des
Avec
plusieurs investissements d’un total de
265 000€
plusieurs garanties d’un total de
76 500€
d’une prime de
8 000€
A été accompagné par
France Active Nord
Depuis 2009
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Impacts solidaires
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Agir pour inclure les personnes éloignées de l’emploi
Ghislain de Muynck
Directeur Général, la Fabrique de l’Emploi
Agir pour inclure les personnes éloignées de l’emploi
Suite à l’adoption d’une loi d’expérimentation de 2016, la MEL est devenue l’un des 10 premiers territoires français à expérimenter la démarche « Territoire Zéro Chômeurs de Longue Durée ». La Fabrique de l’Emploi, créée en 2017 dans le cadre de cette expérimentation, est implantée à Loos et Tourcoing, et poursuit son développement.
Loos et Tourcoing
Insertion de personnes éloignées de l’emploi
Découvrez dans ce portrait croisé le projet porté par Ghislain de Muynck à travers son témoignage et celui de Jahnaï Mouriaux.
Ghislain, quel est l’objectif de la Fabrique de l’Emploi ?
Nous travaillons à mettre en œuvre un projet national, Territoire Zéro Chômeurs de Longue Durée. Ce projet consiste à embaucher les personnes qui sont privées d’emploi depuis plus d’un an. Elles sont recrutées sans CV, sans entretien d’embauche et elles vont utiliser leurs compétences pour travailler en tant que salarié sur leurs envies d’activités. Les projets doivent être utiles au territoire, et répondent par exemple aux besoins des habitants, des entreprises ou des associations. Ainsi, parmi d’autres activités, nous avons une menuiserie spécialisée dans le réemploi et une épicerie solidaire. Ce processus permet aux demandeurs d’emploi de retrouver une activité, de recréer du lien social et d’avoir un impact significatif sur le territoire grâce à leurs activités. Ils deviennent acteurs d’une solution pour leur quartier.
Ghislain, comment se porte la structure ?
Notre structure a bien grandi en 6 ans, et nous comptons désormais 120 salariés. Nous avons déjà fait appel à Nord Actif lors de notre lancement initial, ainsi que pour nous accompagner dans notre processus de structuration, en particulier de l’organisation managériale de la structure. Pour augmenter notre chiffre d’affaires et continuer notre développement, nous avons besoin de passer une marche supplémentaire. Nous investissons dans du matériel plus professionnel, qui nous permettra d’être plus productifs, plus efficaces, et de travailler plus en sécurité.
Jahnaï, pourquoi avez-vous accompagné ce projet ?
La fabrique de l’emploi fait partie des projets stratégiques du territoire. Elle est également la première structure ayant bénéficié de l’expérimentation Territoire Zéro Chômeurs de Longue Durée à s’être étendue sur son territoire. Il était donc important pour nous d’être à nouveau à leurs côtés lors de leur développement.
Ghislain, de quel accompagnement avez-vous pu bénéficier?
Nous avions besoin de 150 000€ pour notre projet de développement, auxquels se sont ajoutés nos besoins en fonds de roulement, élevant le montant à 220 000€. Nord Actif nous a permis de challenger et améliorer notre montage financier, et a vraiment donné l’impulsion pour que le reste des acteurs nous suivent dans notre tour de table. Nous les remercions encore pour leur réactivité et leur accompagnement !
Jahnaï, comment avez-vous assisté la structure ?
Ghislain a fait appel à nous pour financer leurs travaux et investissements matériels. Nous avons pu les accompagner dans l’élaboration de leur plan de financement en mettant en évidence l’importance d’inclure leurs besoins en fonds de roulement. Une fois le projet présenté en comité, ils ont obtenu notre garantie sur leur emprunt de 80 000€ ainsi qu’un prêt en haut de bilan de 50 000€ à un taux de 2%. Notre engagement à leurs côtés leur a donné un coup de pouce dans la concrétisation de leur projet.
Ghislain, quels sont vos projets à venir ?
Nous nous consacrons actuellement à finaliser l’installation de nos investissements sur nos différentes activités. Nous devons confirmer notre plan de développement, ce qui implique des actions de commercialisation, le renforcement de la structuration de nos équipes et de nouvelles embauches. Nous nous mobilisons pleinement pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour 2023-2024 !
A bénéficié
d’une garantie de
40 000€
d’un prêt solidaire de
50 000€
A été accompagné par
Nord Actif
Depuis 2017
Un projet accompagné par
Jahnaï Mouriaux
Chargée d’accompagnement et de financement chez Nord Actif
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Soutenir les initiatives à impact
Fatiha Zarouri
Porteuse de projet
Création d’un café-restaurant créateur de lien
Fatiha, une entrepreneure passionnée en recherche d’impact, se lance dans un projet engagé au sein du Bazaar St So. Son ambition est d’ouvrir un lieu répondant au besoin de restauration à travers un lieu créateur de lien dans leurs locaux. Elle est épaulée par Benoit du Bazaar St So dans la réalisation de son étude de faisabilité.
Lille
Emergence d’un lien créateur de lien
Découvrez dans ce portrait croisé le projet porté par Fatiha Zarouri à travers son témoignage, celui de Benoit Garet et de Margaux Pellet.
Benoit, qu’est-ce que le Bazaar St So ?
Le Bazaar St So est un lieu de 5 000 mètres carrés dédié à l’économie créative, ouvert depuis septembre 2020.
Il est divisé en trois parties : des ateliers partagés, des bureaux partagés, et un espace public ouvert à tous, où se situe le café. On accueille actuellement 320 résidents, pour 125 structures, tous types d’événements, et surtout un coworking libre et ouvert à tous, tous les jours de la semaine.
Fatiha, pouvez-vous nous présenter le projet ?
Le projet est d’investir la cuisine et le bar du Bazaar St So pour créer un café et/ou un restaurant. Notre volonté est de réunir les résidents du Bazaar et des alentours autour de produits locaux, un genre de café engagé ! La difficulté est de bien structurer le projet pour s’assurer de sa pérennité.
Margaux, comment s’est passé l’accompagnement ?
J’ai pu rencontrer Fatiha, qui nous a montré une forte envie de s’engager, et Benoit, qui était prêt à s’engager à ses côtés et à la soutenir. Ils forment ensemble un binôme qui fonctionne bien, et qui a des compétences complémentaires. Dans le cadre du FIDESS, un dispositif qui soutient les projets les plus engagés et créateurs d’emploi, ils ont bénéficié d’un financement de leur étude de faisabilité à hauteur de 30 000€, et d’un accompagnement pour optimiser les impacts du projet, et consolider leur réseau.
Fatiha, pourquoi avez-vous choisi de porter ce projet ?
A l’origine, je travaillais au bar de l’Aéronef depuis 12 ans. J’y avais consacré beaucoup d’énergie, et j’étais ouverte à l’idée d’un autre projet, avec des horaires de journée. Je connaissais déjà le Bazaar, et j’y discutais régulièrement avec Benoit. Et un jour, il me parlait de ce projet de création d’une structure pour gérer le café, et ça a fait tilt ! Les idées se sont enchainées, et j’ai su que nous pourrions faire de cet endroit un lieu convivial, aligné avec nos valeurs.
Fatiha, comment se passe l’étude de faisabilité ?
Grâce au FIDESS, au lieu d’aller directement dans l’action, nous pouvons prendre du recul et réellement réfléchir à nos intentions sur ce projet, et à les construire durablement. Je peux faire mon étude de marché, et choisir les parties prenantes les plus pertinentes. Et les 9 mois se sont révélés nécessaires : nous sommes au 6ème mois, et nous avons encore des décisions importantes
à prendre !
Benoit, pourquoi avoir choisi de travailler avec Fatiha et Nord Actif ?
Une fois la décision prise de porter cette activité en interne, il s’agissait de trouver une personne professionnelle, compétente et reconnue pour porter le projet avec nous. On travaillait avec Fatiha depuis longtemps, et au moment de notre recherche, son agenda personnel et professionnel était aligné avec celui du Bazaar. C‘était une évidence de travailler ensemble, et ça s’est fait très naturellement. Il y avait de nombreux chantiers, et réflexions à mener, qui nécessitaient un temps d’étude de faisabilité. On s’inscrivait parfaitement dans les enjeux et objectifs du FIDESS, et Nord Actif nous l’a accordé. On travaille vraiment bien en collaboration avec eux, ils comprennent l’intérêt et les enjeux de la structure.
Margaux, que va apporter ce projet au territoire ?
Tout d’abord, le projet a un vrai engagement. Ce café-restaurant va pouvoir fournir un lieu de rencontre aux professionnels environnant, tout en étant ouvert sur l’extérieur. Il y a une réelle motivation à créer du lien, se fournir le plus localement et responsablement possible, et bien-sûr, créer des emplois sur le territoire.
Fatiha, comment se passe votre collaboration ?
Je pense que nous avons un bon duo avec Benoit, nos personnalités et nos compétences sont complémentaires et s’équilibrent. J’ai tendance à aller tout de suite dans l’action, tandis qu’il est plus dans la prise de recul, et vois sur le long terme. Le FIDESS est vraiment une chance, sans lui, les choses se seraient sûrement faites dans la précipitation.
A bénéficié
d’un financement de l’étude de faisabilité à hauteur de
30 000€
A été accompagné par
Nord Actif
Et soutenu par
Bazaar St-So
En 2022
un projet accompagné par
et soutenu par
C’est ici ?
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Trouver sa passion et créer son emploi
Sabrina Rouxel
Créatrice de SamDélices
Cake-truck
Sabrina, mère de 4 enfants, découvre sa passion pour la
pâtisserie lors d’un arrêt maladie, et décide de créer sa
propre entreprise. Motivée et volontaire, elle obtient son
CAP et crée son cake-truck, SamDélices, pour vendre ses
créations sucrées sur le territoire du Dunkerquois.
Bray-Dunes
Vente de pâtisserie maison
Découvrez dans ce portrait croisé le projet porté par Sabrina Rouxel à travers son témoignage, celui de Jessica Clarisse et de Carine Nougues.
Sabrina, qu’est-ce qui vous a donné envie de créer ?
J’étais hôtesse de caisse, et à la suite de problèmes de santé importants, j’ai été obligée de rester chez moi pendant trois années. Pendant cette période, j’avais besoin de m’occuper, alors j’ai commencé à regarder des émissions de pâtisserie à la télévision. Elles m’ont fait m’essayer à la pâte à sucre, au modelage et à la décoration de gâteaux, et j’ai tout de suite accroché. Je savais que je voulais en faire mon métier.
J’ai commencé à faire des gâteaux, d’abord pour ma famille, puis tout s’est accéléré. J’avais même pour projet la création d’un salon de thé, qui n’a malheureusement pas pu voir le jour à cause du COVID. Un ami présent sur les marchés m’a permis d’avoir le déclic du camion-pâtisserie, et je me suis lancée !
Carine, pourquoi avoir accordé la garantie ?
Mme Rouxel a vraiment montré sa motivation lors de nos entretiens. Elle avait déjà un carnet de commandes, et développait sa présence sur les réseaux. Elle est engagée dans son projet, et a su mobiliser ses contacts pour son étude de marché. Elle a donc pu bénéficier d’une garantie à 80% sur son prêt de 13 400€, et n’a ainsi pas eu à fournir de caution personnelle à la banque pour obtenir son prêt.
Sabrina, comment vous êtes-vous lancée ?
J’ai eu la chance d’être bien accompagnée. J’ai reçu l’aide précieuse des organismes d’accompagnement, qui m’ont soutenue tout au long de mon parcours. Leur accompagnement a vraiment rendu les choses plus faciles pour moi. Cependant, j’ai rencontré une difficulté majeure lors de l’obtention de mon CAP. Je n’étais pas une candidate prioritaire et les places sont limitées, j’ai donc été refusée deux années de suite avant de finalement pouvoir passer l’examen. J’ai persévéré et ai finalement obtenu mon CAP, ce qui m’a permis de lancer l’entreprise.
Sabrina, quel a été le rôle de Nord Actif dans votre création ?
Nord Actif m’a offert un appui important dans le financement de mon entreprise. Ils m’ont accompagnée sur la structuration financière de mon projet et j’ai obtenu le soutien du comité, sans réserve. J’ai ainsi pu financer l’achat d’un camion-épicerie et le transformer, et compléter l’équipement de mon laboratoire de pâtisserie chez moi. J’ai également pu participer à un atelier d’information, qui m’a apporté une aide précieuse.
Carine, comment s’est passé l’accompagnement ?
Elle était réactive et motivée, et connaissait ses besoins. Nous avons pu monter son dossier rapidement, et assurer l’obtention de son prêt bancaire dans les meilleures conditions. Elle a ensuite pu suivre le parcours Accès+, qui lui fait bénéficier de formations à travers des webinaires et ateliers. Ils apportent des connaissances importantes aux créateurs d’entreprises, et lui ont permis de lancer la structure avec plus de sérénité !
Sabrina, quels sont vos plans pour le futur ?
J’ai toujours en tête l’idée d’ouvrir un salon de thé. Mais pour l’instant, je suis vraiment épanouie dans mon petit camion pâtisserie. Il y a tellement de choses à faire auxquelles je n’avais pas pensé au départ, comme les sorties d’écoles ou les brocantes. La saison va bientôt démarrer, et je suis impatiente de voir ce que l’avenir me réserve !
Jessica, pourquoi avez-vous accordé cette demande de prêt ?
Mme Rouxel s’est vraiment investie pour concrétiser son projet : ce type d’activité reste généralement en tant qu’activité secondaire, mais elle s’est donné les moyens de la transformer en activité principale. Aussi, en tant qu’acheteuse de ce type de gâteaux, j’ai trouvé ce concept de proposer ses créations directement sur les marchés grâce à un camion très innovant !
A bénéficié
d’une garantie de
80%
sur un prêt de
13 400€
A été accompagnée par
Nord Actif
En 2022
Un projet accompagné par
C’est ici ?
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